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La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. C’est un système politique, qui part des besoins du peuple et arrive à la mise en place d’un mode de vie, pour vivre ensemble afin que chacun s’y retrouve. Aucun pays n’est démocratique en tenant compte de cette définition, les systèmes politiques actuels entrainent la violence, la misère, les injustices. Nous pouvons nous libérer de la violence, en nous délivrant de la dualité.
L’artiste est un créateur de beauté.
Révéler l’art et cacher l’artiste, tel est le but de l’art.
« Portrait de Dorian Gray »
de Oscar WILDE
Le système endocrinien, la multiplicité ciblée et coordonnée pour équilibrer le fonctionnement du corps :
Le nombre pour agir en profondeur
Le système endocrinien est dispersé et critique pour la régulation des grandes fonctions de l’organisme.
Il existe de nombreuses hormones qui interagissent sur des sites cibles (cellules et tissus) même à grande distance, en libérant des hormones dans le flux sanguin circulant.
Voici les tissus et organes impliqués dans le système endocrinien avec leur répartition dans le corps :
- Au niveau du cerveau : l’hypothalamus, la glande pinéale, l’hypophyse ;
- Au niveau du cou : la glande thyroïde, les glandes para-thyroïdiennes, la glande thymique ;
- Au niveau du thorax : le cœur ;
- Au niveau de l’abdomen : le tractus-digestif, les surrénales, les îlots pancréatiques, les reins ;
- Au niveau du pelvis : les ovaires, les testicules ;
- Au niveau des tissus : le tissu adipeux, quelques cellules du tissu conjonctif, les globules blancs.
Les hormones peuvent agir sur une grande variété d’interactions cellulaires comportant la communication :
- Autocrine : sur une cellule de même type ou sur la cellule ayant, elle-même produit le signal ;
- Paracrine : sur une cellule du voisinage de la cellule émettrice ;
- Endocrine : à une grande distance par le flux sanguin ;
- Neurocrine : comme un neurotransmetteur mais libéré dans le flux sanguin circulant.
Le système endocrinien, avec le système nerveux et le système immunitaire, facilite la communication, l’intégration et la régulation de nombreuses fonctions de l’organisme.
Des configurations uniques pour rythmer la vie
La puberté ne survient qu’une fois dans la vie, entre 10 et 14 ans, pour la maturité fonctionnelle des organes de reproduction dans les deux sexes, et l’apparition des caractères sexuels secondaires.
Les évènements suivants se produisent :
- L’hypothalamus augmente son niveau de libération de gonadolibérine (GnRH) ;
- La GnRH stimule la production d’hormone lutéinisante (LH) et d’hormone folliculo-stimulante (FSH) par l’anté-hypophyse ;
- Dans le sexe féminin : la LH cible des ovaires stimulant la production d’androgènes transformés en œstrogène, la LH stimule également la production de progestérone, et la FSH stimule la production d’œstrogène à partir d’androgènes ;
- Les œstrogènes sont responsables des modifications des organes sexuelles accessoires et des caractères sexuels secondaires reconnaissables à la puberté ;
- Dans le sexe masculin : la LH agit sur les testicules pour stimuler la production de testostérone, la testostérone et la FSH agissent ensemble sur le testicule pour promouvoir le développement des spermatozoïdes ;
- La testostérone est responsable des modifications des organes sexuels accessoires et des caractères sexuels secondaires reconnaissables à la puberté.
La grossesse est également un évènement unique, non cyclique, qui induit un jeu d’hormones particulier, mais contrairement à la puberté, il peut survenir plusieurs fois dans la vie ou jamais.
Des cycles pour accorder le présent
Au cours de la journée, en fonction de notre activité, du fait que nous mangeons, que nous dormons…, les besoins énergétiques du corps peuvent être inversés.
Les principaux combustibles de l’organisme sont le glucose, les acides gras et les corps cétoniques (dérivés du métabolisme des acides gras).
Le pancréas sécrète entre autres, deux hormones aux fonctions hormonales opposées.
Le glucagon, l’hormone de la mobilisation énergétique :
- Le glucagon agit sur le foie pour dégrader le glycogène et stimuler la néoglucogenèse hépatique à partir des acides aminées ;
- Il y a augmentation de la concentration en glucose dans le sang ;
- Il agit également sur le tissu adipeux pour stimuler la lipolyse et la libération des acides gras.
- L’effet global du glucagon est d’augmenter les taux sanguins du glucose, des acides gras et des corps cétoniques.
L’insuline, l’hormone du stockage énergétique :
- La sécrétion d’insuline s’élève avec l’augmentation du niveau de glucose plasmatique, en particulier après les repas ;
- Elle stimule la pénétration cellulaire du glucose, où il est stocké sous forme de glycogène (particulièrement dans le foie et les muscles) ;
- Elle stimule également la formation des graisses et inhibe la lipolyse ;
- Elle stimule l’entrée cellulaire des acides aminés et leur stockage sous forme de protéines.
- L’effet global de l’insuline est de diminuer le taux sanguins de glucose et de corps cétoniques.
Il existe de nombreuses autres hormones qui interagissent à différents niveaux et endroits du corps humain pour assurer la régulation et la coordination fonctionnelle de l’organisme.
Utilisons la rétro-action des échanges hiérarchisés pour harmoniser nos relations :
Si nous considérions l’Humanité comme un corps humain,
où chacun de Nous communique avec son environnement ;
Nous pourrons savoir ce qui se passe à chaque point du globe
et ajuster lorsque cela est nécessaire, nos modes de vie ;
Humanisons le Monde,
nous équilibrerons ensemble
le changement climatique, la propagation du coronavirus,
tel le système endocrinien unit pour le bien-être de l’organisme dans sa globalité.
Référence bibliographique :
– Les informations sur le système endocrinien sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.