L’appareil urinaire, l’attention à la synchronisation

Cycle délimitation

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Ce qui nous donne notre humanité et nous différencie des animaux, ce sont les émotions. Elles nous habitent, et nous détournent de notre volonté si facilement. Des forces incomprises, que nous réfutons car elles rendent les possibles impossibles et réalisent ce que nous redoutons. Si vivre humainement, c’était de regarder ses émotions en face, et arrêter de se faire mal en croyant faire bien.

Imagine tous les êtres humains vivant dans la Paix.
John LENNON

Le système urinaire utilise la spécificité de actions, pour remplir les diverses fonctions nécessaires à accomplir un but commun :

La localisation définit la fonction

Les néphrons sont un peu différents dans leur structure selon leur localisation.

  • Les néphrons corticaux ont leur glomérules dans la région la plus périphérique ou moyenne du cortex rénal et généralement en présentent qu’une anse de Henlé courte ;
  • Les néphrons juxta-médullaires qui ont une longue anse de Henlé qui s’enfonce profondément dans la médullaire rénale la plus interne ;
  • Les néphrons juxta-médullaires ne représentent que 10 à 15 % de tous les néphrons du rein et jouent un rôle essentiel dans la concentration de l’urine.

Un néphron est une unité fonctionnelle du rein, qui produit un ultrafiltrat à partir du sang et constitue potentiellement l’urine.

Un enchaînement de tâches

Chaque néphron présente les mêmes structures successives.

  • Le glomérule : une pelote formée par les artérioles afférentes, qui est enfermée dans la capsule de Bowman et qui est impliquée dans la filtration du plasma ;
  • Le tubule contourné proximal : faisant suite, il reçoit l’ultrafiltrat plasmatique et l’amène à l’anse de Henlé ;
  • L’anse de Henlé : elle consiste en un seul long tubule dont le calibre varie et qui est recouvert de cellules épithéliales spécialisées dans la réabsorption et la sécrétion sur toute la longueur ;
  • Le tube contourné distal : il reçoit le liquide résiduel issu de l’anse de Henlé, contrôle son osmolarité et le transporte jusqu’au tube ou tubule collecteur ;
  • Le tubule collecteur : il réalise la partie terminale du néphron où la concentration finale de l’urine est réglée avec précision avant que celle-ci atteigne les calices mineurs.

Chaque élément du néphron à une tâche spécifique qui appartient à l’un des fonctions suivantes : transporter, contrôler, réguler.

Maintenir les éléments essentiels

Le volume de sang traversant chaque glomérule est contrôlé par des mécanismes actifs nerveux et hormonaux agissant sur les artérioles afférentes et efférentes.

Prenons l’exemple du sodium rénal et la régulation de l’eau :

  • La filtration du sodium est régulée au niveau du glomérule par le réflexe des barorécepteurs,
  • sa réabsorption est régulée au niveau tubulaire par l’effet stimulant de l’aldostérone (sécrétée par le cortex surrénalien) et d’autres facteurs jouent également un rôle.
  • La réabsorption de l’eau reste liée aux mouvements du sodium jusqu’au tubule collecteur,
  • ensuite, cette régulation de l’eau est soumise au contrôle de la vasopressine, hormone diurétique (ADH pour antidiuretic hormon) ;
  • Un taux faible d’ADH entraîne des urines diluées (excrétion d’eau),
  • alors qu’un taux élevè d’ADH active les canaux pour l’eau (aquaporines) entrainant une réabsorption de l’eau et la concentration des urines.
  • Le système vasculaire à contre-courant (les artérioles efférentes du vasa recta rénal) maintient le gradient osmotique nécessaire à la fonction tubulaire ;
  • Si la rétention d’eau est nécessaire, il va engendrer un liquide interstitiel médullaire hyperosmotique, dont l’effet de réabsorption d’eau viendra s’ajouter à celui de l’ADH.

C’est grâce à une structuration coordonnée, à la fois linéaire et spatiale, que l’appareil urinaire est capable de réguler la concentration de l’urine en fonction des besoins de l’organisme.

Utilisons la spécialisation des tâches et la coordination des fonctions pour travailler ensemble à un monde harmonieux :

Si le corps humain est capable de savoir quand il doit concentrer ou diluer
une molécule pour maintenir l’harmonie du corps
grâce à des hormones ou des gradients osmotiques ;

Nous pouvons définir des indicateurs pour ne plus dépasser les limites
que note vie terrestre nous impose ;

Cherchons à nous connaître nos facteurs limitants,
afin de les respecter pour nous développer dans la justesse de l’équilibre.


Référence bibliographique :
– Les informations sur l’appareil urinaire et les images sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.

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