La réponse immunitaire, la connaissance de soi

Cycle délimitation

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Tout est possible lorsque nous sommes enfant, puisque tout est nouveau, découverte, magique. Nous vivons pleinement l’instant présent, sans chercher à atteindre un but particulier, sous l’œil bienveillant des parents. Adulte, nous avons appris que chaque acte a des conséquences, avec des avantages et des inconvénients, et par peur, souvent nous limitons nos choix. Si vivre humainement, c’était l’attention portée à ses choix adulte, dans le but de vivre pleinement l’instant présent comme un enfant.

Vivre simplement,
pour que simplement d’autres puissent vivre.
Mahatma GANDHI

La réponse immunitaire réunit trois caractéristiques pour réagir au monde extérieur :

Se protéger des obstacles physiques visibles

La première ligne de défense du corps se compose de barrières non spécifiques.

  • La peau et les muqueuses qui recouvrent l’extérieur du corps, ou les systèmes respiratoires, gastro-intestinal, urinaire, de reproduction, qui produisent des barrières complémentaires : les sécrétions muqueuses, les enzymes et leur acidité ;
  • Les mécanismes de chasse comme les larmes et les mictions d’urine ;
  • Le mucus épais et collant pour séquestrer les pathogènes ;
  • Les quintes de toux et les éternuements.

Ces éléments ont pour but de préserver l’intérieur du corps sain.

Des symptômes pour montrer l’invisible

La seconde ligne de défense est innée.

Elle intervient si les barrières non spécifiques sont dépassées.

Elle fait intervenir :

  • De nombreuses cellules ;
  • Des productions antimicrobiennes ;
  • Des mécanismes de l’inflammation.

Elle fait apparaître des symptômes :

  • La rougeur ;
  • La fièvre ;
  • Les sueurs ;
  • La douleur.

Ces éléments lancent un appel afin que la personne se repose, ou protège la partie lésée de son corps, pour laisser au corps le temps de se régénérer, grâce à la réponse immunitaire innée.

Une réponse acquise spécifique, systémique, à mémoire

La troisième ligne de défense est caractérisée par la reconnaissance spécifique d’un agent pathogène spécifique, et une réponse rapide contre l’invasion itérative de l’agent pathogène.

Prenons l’exemple de l’activation des lymphocytes B :

  • Le lymphocyte B reconnait l’agent pathogène par un anticorps fixé à sa surface. Cet anticorps est spécifique de l’antigène et le lymphocyte B devient sensibilisé ;
  • Le lymphocyte B est ensuite activé quand un lymphocyte T helper inactif reconnait le même antigène. lié au lymphocyte B, et secrète des lymphokines qui conduisent à la division du lymphocyte B sensibilisé ;
  • La division de ce lymphocyte B engendre des millions de cellules B, qui se transforment en plasmocytes qui secrètent alors des anticorps spécifiques de l’antigène, dans le sang et la lymphe ;
  • Ces anticorps circulant se lient à cet antigène spécifique de l’agent pathogène et le rendent accessible à sa destruction par les phagocytes. Les anticorps peuvent également se lier directement aux toxines bactériennes ou aux récepteurs utilisés par les bactéries et les virus de sorte à neutraliser l’envahisseur ;
  • La division des cellules B conduite aussi à la mémorisation de l’agression et de la réponse en cas de réexpositon de l’organisme au même antigène étranger, grâce aux lymphocytes T à mémoire.

C’est grâce à une coordination structurée des lymphocytes B, T et l’intervention d’autres éléments différents tel que les macrophages, que le corps peut neutraliser des agents pathogènes et retrouver sa santé.

Utilisons la protection, l’attention, le dialogue pour apprendre à prendre confiance en soi pour ses choix :

Si le corps humain est capable de distinguer un agent pathogène
d’une cellule normale du corps,
grâce aux molécules présentes à leur surface ;

Nous pouvons apprendre à dialoguer avec notre corps, et savoir
lorsqu’il est en bonne santé,
lorsqu’il est en présence d’un danger,
lorsqu’il doit se soigner ;

Cherchons à nous connaître, afin de nous reconnaître parmi les autres,
nous découvrions la liberté de vivre ensemble.


Référence bibliographique :
– Les informations sur la réponse immunitaire sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.

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