L’harmonie disparait, avec les fausses dualités

Coaching biologique, Cycle échanges

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La première étape pour développer la Ki-Regeneration® a été de comprendre le fonctionnement harmonieux du corps humain.

La seconde étape a été de comprendre, pourquoi parfois cette harmonie s’effondrait et entrainait l’apparition de maux.

Pour réaliser cette seconde étape, j’ai étudié la naturopathie :

C’est une pédagogie qui enseigne et responsabilise sur le capital santé. Elle cherche les causes qui ont permis à la maladie d’apparaitre et propose un programme afin que le corps retrouve sa capacité naturelle à s’auto-régénérer grâce à l’énergie vitale.

Cela m’a donné un appui pour comprendre le mécanisme de dysharmonie qui peut survenir dans la perfection naturelle de la biologie humaine, et qui entrainera les maux et les maladies.

Voici son application pour évolutionner notre système politique obsolète vers une Terre Fraternelle.

La causalité

C’est le décryptage des symptômes pour trouver la cause profonde d’une maladie, d’un déséquilibre, d’un dérèglement.

  • Le corps est conçu pour se protéger et lutter contre les attaques extérieures, si la maladie ou un déséquilibre survient, c’est qu’il a laissé passer quelque chose.
  • Le corps est doté du pouvoir d’autoguérison : il cherche toujours un moyen de revenir à un équilibre harmonieux.
  • Si la misère, la violence, les inégalités existent sur Terre, c’est parce que nous laissons passer des lois non universelles dans nos sociétés.

Le vitalisme

C’est un fondement philosophique basé sur l’existence d’une énergie vitale dans chaque organisme vivant, qui est le siège de la santé et le support de tous les mécanismes physiologiques du corps.

Cette énergie trouve son origine dans la spiritualité :

  • Elle peut se nommer différemment suivant les cultures : le « Prâna » en Inde, le « Qi ou Chi » en Chine, le « Ki» au Japon,…
  • Elle est à la base de pratiques thérapeutiques et spirituelles ancestrales : les méridiens en acupuncture, les chakras,…
  • Elle est en lien direct avec le Plan Directeur Universel d’où proviennent les lois universelles relatives à la Terre et à la Vie.

La dualité est l’état naturel de toutes réalités [1]

La dualité est basée sur le principe de la dualité YinYang de l’Univers expliquée par Wes Johnson [2] :

  • Chaque chose fait partie d’un continuum de flux d’énergie unique fluctuant constamment entre deux extrêmes.
  • Les deux sont nécessaires, pour créer chacune, pour équilibrer l’un, dans une interaction harmonique.
  • Yin et yang sont considérés comme la même chose dans un sens opposé.
  • Yin peut être considéré comme l’absence de yang, et vice versa.
  • La réalité physique de la Vie Terrestre est une dualité entre les informations inscrites dans le Plan Directeur Universel et celles inscrites dans le Plan Directeur Terrestre.

Les fausses dualités

Pour qu’une dualité soit Universelle, chacun des composants doit
– Être présent dans les deux Plans Directeurs,
– Avoir une réalité physique individuelle,
– Pouvoir interagir ensemble.

Voici quelques dualités universelles répondant à ces critères :

  • Le Yin et la Yang.
  • Le Masculin et Le Féminin.
  • L’Ombre et la Lumière.
  • L’Individuel et le Collectif.
  • La Vie et la Mort. La mort ayant bien une réalité physique individuelle caractérisée par l’arrêt du battement cardiaque, du cerveau et le départ de l’âme.

Ces dualités sont porteuses de Vie.

Voici deux associations que nous avons tendance à considérer comme dualité, et qui demandent réflexion :

L’Amour et la Haine

  • Lorsqu’une personne est portée par l’Amour, pour son mari, son amant, son enfant, son travail… elle aura toujours une attention pour l’autre. Cela se traduira par une action créatrice pour un vivre « mieux », une pensée positive à l’autre pour rester ensemble. L’Amour est porteur de vie commune.
  • Lorsqu’une personne est portée par la Haine, son but sera de détruire l’autre. Ce qui n’est pas en accord avec un vivre « mieux », et encore moins avec un vivre ensemble. Il n’y a pas d’interaction avec l’amour. La Haine est un manque d’amour, et non une façon complémentaire de vivre l’amour.

La Paix et la Guerre

  • En temps de Paix, les personnes développent leur activité professionnelle, partent en vacances, profitent de leur famille, de leurs amis,… La Paix permet d’être vivant.
  • En temps de Guerre, les personnes doivent se défendre, trouver de la nourriture, vérifier à chaque moment que leur famille est en sécurité,…. La guerre est un manque de Paix et non un autre mode de vie complémentaire à la paix.

Dans un Monde Fraternel, ne laissons pas passer la Guerre et la Haine. Cherchons les solutions en expérimentant la joie de vivre ensemble.


Références bibliographiques :
[1] : Isabelle Bourgait, 2020 non publié, « Qu’est-ce qui définit un Être Humain ». Lien vers l’article.
[2] : W. Johnson, Yin Yang Universe, Physics Essays Online, Nov 30, 2010, Vol 23, pp 641 – 651.

L’oreille interne, le transfert des vibrations

Cycle échanges

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Peut-être faut-il accepter que la division, la guerre, la violence, les maladies, profitent à certains qui ne feront rien pour que cela change. Tout le monde ne souhaite pas, consciemment ou inconsciemment, vivre en Paix sur Terre. Mais ils ne sont pas « la Vie ». La Vie est la Vie. Nous sommes l’Humanité. Nous réalisons à l’échelle individuelle par nos actes quotidiens, à l’échelle citoyen avec des pétitions, des associations, des actions fraternelles. Nous pouvons en réaliser à l’échelle mondiale avec des mouvements de mouvements, pour la Paix, pour la Justice, pour la Joie de vivre, pour la Liberté : un Mouvement de Mouvement Pour.

L’homme nait barbare,
il ne se rachète de la condition des bêtes que par la culture.
« L’homme de cour – Cultiver et embellir »
de Baltasar Garcián, 1601-1658

L’oreille interne, le mouvement d’un point fixe qui devient mobile et change l’encodage des données pour faire communiquer ensemble des systèmes que tout sépare :

L’onde qui propage

Des vagues de sons arrivent dans l’oreille externe et entrainent les vibrations de la membrane tympanique.

  • Ces vibrations engendrent à leur tour les mouvements des osselets responsables des vibrations du stapès dans la fenêtre vestibulaire (ovale),
  • conduisant à mobiliser en vague le liquide (périlymphe) situé dans la rampe vestibulaire et la rampe tympanique de la cochlée,
  • ce qui entraine à terme l’inclinaison et la dépolarisation de minuscules cellules ciliées de l’organe de Corti.
  • Il s’ensuit des potentiels d’action dans les axones afférents des cellules du ganglion spiral, qui sont transportés ensuite en direction centrale vers le noyau cochléaire de la moelle allongée.

A partir de ce noyau, les informations sont transférées vers des centres sus-jacents du cerveau et se terminent dans le cortex auditif du lobe temporal.

La complémentarité au service de l’action

Alors que la moitié du contingent des fibres nerveuses du nerf vestibulo-cochléaire (Nerf crânien VIII) transporte des informations auditives, l’autre moitié véhicule des informations sensorielles dans le maintien du sens spécialisé de l’équilibre.

Les récepteurs destinés à l’équilibre sont spécifiques de deux aspects fonctionnels :

  • Statique : un récepteur spécial dénommé macule acoustique réside dans chaque utricule ou saccule et contribue à analyser la position de la tête, les accélérations linéaires, ainsi que la gravité et les vibrations de basse fréquence (saccule seulement) ;
  • Dynamique : des récepteurs spéciaux nommés crête ampullaire siège dans l’ampoule de chaque canal semi-circulaire (ampoule antérieure, ampoule latérale, ampoule postérieure) et sont concernés par les mouvements angulaires (rotatoires) de la tête.

Le vertige est une sensation de mouvement de rotation avec une perte de l’équilibre (étourdissement).

Il peut survenir par une stimulation excessive du système vestibulaire comme dans le mal de mer, la mal des transports (voiture), les tours de manège.

Des infections virales, certains médicament et des tumeurs peuvent être responsables de vertige.

Des oscillations aux influx nerveux

L’étape importante de la voie de transduction auditive, est la transformation des vibrations mécaniques conduisant aux potentiels d’action neuronaux qui sont ensuite véhiculés vers l’encéphale.

Cette étape se produit au niveau de l’organe de Corti dans la cochlée :

  • Les cellules ciliées cochléaires (internes ou externes) reposent sur une membrane basilaire et sont organisés fonctionnellement.
  • Les vagues de pression dans la rampe vestibulaire sont transmises à l’endolymphe qui occupe le conduit cochléaire par la membrane vestibulaire.
  • Ces vagues de pression mobilisent la membrane basilaire (les sons les plus forts induisent plus de déplacements) mais aussi la membrane tectoriale.
  • Les cellules ciliées reposant sur la membrane basilaire ont l’extrémité de leurs cils attachés à la membrane tectoriale et les déplacements divergents de ces deux membranes entraînent un mouvement de cisaillement.
  • Cet effet conduit à l’inclinaison des cils, à la dépolarisation des cellules ciliées, à la libération de neurotransmetteurs et initie le potentiel d’action dans les axones afférents des cellules du ganglion spiral.

La macule acoustique (de l’appareil vestibulaire de l’équilibre) est également porteuse de cellules ciliées (comme l’organe de Corti ci-dessus) et un simple kinocil (le plus long cil) est présent et recouvre l’extrémité de chaque faisceau de stéréocils (très longues mcrovillosités).

  • Pendant une accélération linéaire, les cils se déplacent et ce déplacement entraîne une augmentation de libération de neurotransmetteurs pour les axones sensitifs des cellules du ganglion vestibulaire.
  • Cela survient lorsque les cils se déplacent vers et au contact du kinocil, entrainant la dépolarisation des cellules ciliées.
  • Les mouvements des cils les éloignant du kinocil entrainant une hyperpolarisation des cellules ciliées, diminuant la libération des neurotransmetteurs.
  • Finalement les macules de l’utricule ressentent les accélérations dans un plan horizontal,
  • tandis que les macules du saccule perçoivent les accélérations verticales, la sensation perçue lorsque l’on prend l’ascenseur.

La crête de l’ampoule des canaux semi-circulaire possèdent également des cellules ciliées et un kinocil comme une macule.

Utilisons le ressenti de notre corps et la capacité qu’il a de le transformer en données analysables pour amplifier notre sensibilité de Vivre :

Si nous considérons tout mouvement (de personnes, des animaux, de la nature) comme un déplacement de l’espace engendrant une vibration,
et notre peau comme un capteur vibratoire ;

Développer nos sens peut nous donner l’occasion de connaître le monde ;

Décidons d’apprivoiser nos sentiments,
nous trouverons comment vivre ensemble.


Références bibliographiques :
– Les informations sur le système auditif et vestibulaire, ainsi que l’image des cellules ciliées, sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.
– Les trois autres images sont extraites du livre « Atlas d’anatomie humaine » 7ème édition, Franck H. NETTER, Elsevier Masson SAS, 2019.

Le système de reproduction, la volonté involontaire

Cycle échanges

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Sur du papier, avec des mots, dans sa tête, il est possible de réaliser ses rêves les plus merveilleux. Mais lorsque nous passons à la réalisation, nous nous heurtons toujours à des obstacles non prévus, qui ruinent parfois nos élans. La dualité est l’état naturel de l’évolution de la vie, ses extrémités peuvent être utilisées comme les limites à avoir à l’œil, pour progresser entre les deux en équilibre.

Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt mais la peur.
La peur de perdre le pouvoir corrompt ceux qui l’exercent et
La peur de la matraque corrompt ceux qui la subissent.
« Libérés de la terreur »
de Aung San Suu Kyi

Le système de reproduction, des processus automatiques parsemés d’envies pour évoluer en toute liberté :

La différence physique et la fonction identique

Dans le corps humain, l’appareil reproducteur possède le plus de différences entre les femmes et les hommes, tout en ayant les mêmes fonctionnalités.

Organe fémininOrgane masculinFonctionnalité
OvairesTesticulesProduction des cellules germinales et sécrétion d’hormones.
TrompesCanal déférentTransport des cellules germinales.
Glandes para-urétrales, Glandes de SkeneGlandes séminalesProduction de liquide séminal.
Glandes vestibulaires majeuresGlandes bulbo-urétrales,
Glandes de Cowper
Production d’un liquide clair, visqueux, lubrifiant.

Les cellules germinales féminines et masculines n’ont pas les mêmes caractéristiques de vie et de diffusion, elles nécessitent une organisation structurale différente, tout en respectant des besoins identiques.

Des actions automatiques

Il existe des évènements dans le système de reproduction que nous ne pouvons pas deviner.

Aujourd’hui, nous savons que les hormones jouent un grand rôle dans l’orchestration du système de reproduction. Elles sont connues, les interactions entre chacune peuvent être modélisées et utiliser à des fins médicales.

Voici des étapes qui semblent échapper à un contrôle volontaire :

  • Chez la femme, à chaque cycle d’ovulation, environ 10 à 20 follicules pré-natals commencent une maturation pour donner une ovule, mais un seul devient dominant et les autres dégénèrent ;
  • Chez l’homme, l’érection résulte de la stimulation parasympathique, qui entraîne une relaxation des muscles lisses de la paroi des artères vascularisant les corps érectiles et autorisant le sang à engorger les sinus vasculaires des tissus érectiles.
    Le système parasympathique contrôle les activités involontaires des organes, des glandes, des vaisseaux sanguins.
  • Chez l’homme, au moment où l’urètre se détache de la vessie, il est entouré d’un sphincter de muscle lisse, le sphincter urétral interne. Ce sphincter est sous contrôle du sympathique et ferme l’urètre durant l’éjaculation de sorte que la semence ne puisse pas atteindre, de façon rétrograde, la vessie.
    Le système sympathique contrôle un grand nombre d’activités automatiques de l’organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses.

Lorsque nous acquérons des connaissances, il serait bon de distinguer ce qui est lié à la biologie humaine et peut être utilisé à des fins thérapeutiques, de ce qui est lié au libre arbitre et doit rester l’expérience de la vie.

Tout prévoir pour la création

Le cycle menstruel prépare l’utérus à recevoir l’œuf fécondé et à participer à son développement embryonnaire.

Tous les mois, de la puberté à la ménopause, la femme est soumise au cycle mensuel qui va lui permettre de porter la vie.

Pour cela, le cycle mensuel s’accompagne des changements suivants de l’endomètre de l’utérus :

  • La phase mensuelle : elle dure de 3 à 5 jours et marque le début du cycle lorsque l’endomètre dégénère parce qu’aucune nidation n’a eut lieu, et subit une élimination avec le flux mensuel.
  • La phase proliférative : du 4ème au 14ème jour environ, lorsque l’endomètre s’épaissit de façon considérable ; cette croissance est stimulée par l’œstrogène ;
    Elle coïncide avec la phase folliculaire du cycle ovarien, qui voit la prolifération des cellules de la granulosa dans un follicule sélectionné.
  • La phase sécrétoire : après l’ovulation, l’ovulation correspond au 14ème jour du cycle ovarien, l’endomètre augmente son activité sécrétoire (mucus riche en nutriment) sous l’influence de la progestérone (hormone qui favorise la gestation). Il devient épais et œdémateux afin d’anticiper une possible nidation ;
    A ce moment, le cycle ovarien est à sa phase lutéale pendant laquelle les cellules folliculaires se transforment en un corps jaune ou lutéal et produit des quantités importantes de progestérone, mais aussi d’œstrogène et de l’inhibine.
  • En absence de fécondation, la dégénérescence du corps jaune, et donc la diminution des taux plasmatiques d’œstrogène et de progestérone, commence vers le 25ème jour du cycle et des menstruations apparaissent vers le 28ème jour, définissant le début d’un nouveau cycle menstruel.
  • Si la fécondation et la nidation se produisent, alors les niveaux plasmatiques de l’œstrogène et de la progestérone continuent d’augmenter, avec une stimulation de la croissance de l’endomètre par l’œstrogène et une inhibition de la contractibilité utérine par la progestérone, afin que le fœtus puisse atteindre son terme (9 mois) avant sa naissance.

À chaque ovulation, l’une des deux actions : la fécondation a lieu ou la fécondation n’a pas lieu, se produit, indépendamment de l’attention que nous y portons.

Utilisons la dualité « volonté / involontaire » contenue dans les échanges créatifs pour élever notre conscience :

Si nous considérons que nos rêves sont la partie involontaire de la créativité,
et la société le lieu d’expression de notre volonté pour leur donner vie ;

Développer des sociétés conscientes peut offrir la liberté de les réaliser ;

Décidons d’échanger nos pensées, nous créerons un monde éveillé.


Référence bibliographique :
– Les informations sur le système de reproduction sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.

Le système respiratoire, le soutien vient de l’intérieur

Cycle échanges

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L’humanité à l’échelle de la Vie, c’est un enfant d’un an à l’échelle d’une vie humaine. Nous savons qu’il va courir, manger seul, écrire, travailler… mais actuellement, il est dépendant de son environnement familial, lui-même dépendant de ce que la société propose. Pour créer un monde fraternel, nous devons participer individuellement aux orientations collectives, et les organisations collectives doivent faire attention aux individus.

Le seul moyen d’accomplir l’impossible, c’est de croire que c’est possible.
« Alice aux Pays des Merveilles »
de Tim BURTON

Le système respiratoire, un chemin parcouru par les éléments échangés pour créer des actions :

Répondre aux besoins

Le système respiratoire apporte à l’organisme l’oxygène nécessaire à ses besoins métaboliques, et élimine le dioxyde de carbone.

Pour étudier la fonction biologique liée au système respiratoire, il ne suffit pas d’étudier la partie qui traite des échanges entre l’oxygène et le dioxyde de carbone, mais tout le parcours de l’oxygène et du dioxyde de carbone.

Ce qui fait que, structurellement, le système respiratoire comporte :

  • Le nez et les sinus paranasaux ;
  • Le pharynx et ses différentes parties : le naso-pharynx, l’ora-pharynx, et le laryngo-pharynx ;
  • Le larynx ;
  • La trachée ;
  • Les bronches, les bronchioles, les conduits et sacs alvéolaires, et les alvéoles ;
  • Les poumons.

Un élément extérieur pénétrant dans le corps humain, suit un chemin définit.

Un chemin défini pour réaliser des actions

Les organes impliqués dans le système respiratoire sont recouvert principalement d’épithélium respiratoire cilié. Certaines parties sont innervées et vascularisées.

Cela permet au système respiratoire de réaliser cinq fonctions.

  • Filtrer, humidifier l’air et mobiliser l’air vers et en dehors des poumons ;
  • Présenter une large surface d’échange gazeux avec le sang ;
  • Aider à réguler le pH des liquides de l’organisme ;
  • Contribuer à la phonation ;
  • Participer au système olfactif avec la détection des odeurs.

C’est le fait que l’oxygène parcours des différentes parties du corps qui lui permet de remplir des actions spécifiques.

L’échange est spontané

Les poumons, seul lieu des échanges gazeux, fournissent le sang en oxygène et reprennent le dioxyde de carbone.

Si l’oxygène, lors de son trajet, entre la cavité orale et les poumons, peut provoquer des actions différentes du corps, suivant la présence d’une poussière, d’un air froid… et ce pendant un certain temps.

L’échange gazeux entre le sang et l’air sera toujours identique et quasiment instantané :

  • Lorsque le sang parcourt les capillaires alvéolaires, l’oxygène diffuse vers les globules rouges, où il est lié à l’hémoglobine ;
  • Au même moment le CO2 se détache des hématies et diffuse vers les alvéoles ;
  • Normalement, le sang traverse toute la longueur des capillaires alvéolaires en 0,75 seconde, voir plus rapidement si le rythme cardiaque est élevé.
  • Le septum interalvéolaire (séparant espace aérique alvéolaire de la lumière du capillaire) est une barrière air-sang, très mince. Elle favorise la diffusion rapide des gaz.

Les échanges gazeux sont tellement efficaces qu’ils ne prennent que 0,5 seconde.

Utilisons les fonctions créatrices de l’échange pour développer le Bonheur Commun :

Si nous considérons que nos rêves sont de l’oxygène,
et le dialogue est le chemin qui leur donne vie ;

Échanger nos rêves peut offrir la possibilité de les réaliser ;

Décidons de créer des structures d’échange,
nous vivrons nos rêves éveillés.


Référence bibliographique :
– Les informations sur le système respiratoire sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.

L’adhésion cellulaire, la force de la cohérence

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Nous pouvons continuer de nous diviser avec des « j’ai raison / tu as tord », en pensant qu’il existe plusieurs vérités, ou prendre conscience que la vérité est unique, mais nous ne la connaissons pas. Chacun de nous en détient des parties. Pour trouver la vérité, unissons nos points de vue, dialoguons pour apprendre ce que nous ignorons mais que l’autre a découvert.

L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir.
Bernard WERBER

L’adhésion cellulaire, c’est faire communiquer spécifiquement, différents environnements, selon les besoins :

Remplir une fonction spécifique

Le cœur,
ce n’est pas le foie.

  • La cellule est l’unité de base, sur le plan structurel et fonctionnel de tous les tissus du corps humain ;
  • Il existe quatre tissus de base qui sont retrouvés dans tout le corps humain :
  • Le tissu épithélial : il recouvre la surface du corps, il délimite les cavités, il est le contingent sécrétoire des glandes séreuse. Il joue un rôle de barrière, participe à des échanges, absorption et/ou sécrétion, possède des capacités à se distendre et à s’étaler sur des surfaces en expansion ;
  • Le tissu conjonctif : il a un rôle de soutien, de transport, de stockage, de défense immunitaire et de thermorégulation ;
  • Le tissu musculaire : il intervient dans l’appareil locomoteur, entrainant le mouvement, le maintien de la posture, les modifications de forme, et contribue aux mouvements de fluides dans les tissus et les organes creux. Il forme les muscles squelettiques, le muscle cardiaque et les muscles lisses qui tapissent des organes variés et la paroi des vaisseaux sanguins ;
  • Le tissu nerveux : il est à l’origine du système nerveux central et périphérique.

La complexification des structures permet, à partir d’élément de base, d’obtenir une variabilité de fonctions.

Un milieu extérieur nécessaire au milieu intérieur

Tout comme l’eau,
la membrane est nécessaire à la vie.

  • Une cellule peut se spécialiser pour une fonction particulière, grâce à sa membrane qui permet d’obtenir des conditions environnementales différentes à l’intérieure et à l’extérieur ;
  • Le milieu extracellulaire va permettre l’apport des nutriments, des signaux chimiques, et le retrait des déchets ;
  • Le milieux intracellulaire va permettre la réalisation de réactions chimiques qui seront à l’origine de la réactivité du corps.

C’est la compartimentation qui fournit au corps, des espaces prédisposés à remplir des fonctions différentes.

L’association est sélective

Les jonctions cellulaires montrent que la structure des associations
entraine des différences de communication.

  • Les jonctions serrées : Il y a un rapprochement étroit entre deux cellules qui ne permet aucun échange entre celles-ci. C’est une barrière ;
  • Les jonctions ouvertes, communicantes : Il y a création d’un canal entre deux cellules qui permet le passage de petites molécules. C’est un partage de ressources ;
  • Les jonctions d’ancrage entre cellules : Il y a création d’une plaque entre deux cellules qui permet de donner une force mécanique aux tissus. C’est une cohésion, une étanchéité ;
  • Les jonctions d’ancrage entre cellules et matrice extracellulaire : Il y a création d’une plaque entre une cellule et la matrice extracellulaire, qui permet d’alimenter la cellule ou de la faire migrer pour une réparation tissulaire. C’est un soutien.

C’est grâce aux échanges effectués avec le milieu extérieur, que la cellule obtient les conditions optimales de vie.

Utilisons la nature communicante du partage pour prendre conscience du Bonheur Commun :

Si nous considérons que nos idées sont dans des cellules,
et le monde est le milieu extracellulaire ;

Des jonctions entre nos idées peuvent créer un réseau de solutions ;

Décidons de communiquer ensemble,
nous vivrons dans la Paix.


Référence bibliographique :
– Les informations sur l’adhésion cellulaire sont extraites du livre « L’anatomie à colorier Netter », John T. HANSE, Elsevier Masson SAS, 2017.